emmanuelcodjo

Journée mondiale du blog : le blogging à l’aube d’internet

Le 31 août 2024, nous fêtons la Journée mondiale du blog sous le thème « Célébrons la magie de l’expression sur internet ». Une genèse qui a révolutionné les médias physiques à travers le web.

Qui aurait imaginé qu’une simple plateforme permettrait à tant de voix de s’élever, de partager et de se connecter ? Le blog, né comme un journal personnel en ligne, a évolué pour devenir un espace dans lequel chacun peut partager ses pensées, ses passions et ses histoires avec le monde entier.

La célébration de cette journée est d’une importance capitale

Nous consultons des blogs pour diverses raisons : pour nous informer, apprendre, ou simplement nous divertir. La Journée mondiale du blog est un rappel du pouvoir et de la portée de ces plateformes. C’est un hommage à la liberté d’expression et à la possibilité offerte à chacun de toucher des personnes de tous les coins du globe par le biais de ses écrits. Comme le dit l’adage, « les paroles s’envolent mais les écrits restent ». C’est une journée pour célébrer les talents, les perspectives et la créativité de chaque blogueur.

Emmanuel Codjo https://www.ecoblog.bj
Emmanuel Codjo Ecoblogueur. Crédit : Ecoblog

En tant que blogueur béninois, je vois que le petit pays d’Afrique de l’Ouest qu’est le Bénin regorge de talents à ne plus présenter. Parmi eux, Mylène Flicka, CEO de la plateforme Irawo, est une figure emblématique de l’écriture web. À sa suite, Atman Bouba, l’un des plus dynamiques de cette magie sur le web, a transformé ses écrits en livre avec Autour d’un verre, qui a marqué les grands moments du pays. Le secteur du blogging au Bénin est en pleine expansion, avec une augmentation notable de l’accès à Internet. Cette croissance numérique a entraîné une augmentation de l’activité de blogging, comme en témoigne l’existence de la plateforme Ecoblog, présidée par Foumilayo Assanvi. Cette plateforme traite spécifiquement des questions environnementales en tant que Civic Tech Vert, cherchant à encourager la citoyenneté à travers la création de contenu libre où les citoyens peuvent interagir avec les décideurs sur les thématiques environnementales.

Des journaux intimes au phénomène mondial

Alors qu’Internet grandissait et devenait de plus en plus accessible, un nouvel espace d’expression s’est naturellement développé : le blog. Dérivé de « web log », le terme « blog » a été popularisé à la fin des années 1990.

À ses débuts, le blogging était essentiellement un journal en ligne, un espace personnel où les internautes partageaient leurs pensées, récits et passions. Les premières plateformes de blogging, comme Blogger en 1999, ont grandement facilité la démocratisation de ce mode d’expression. Ce qui a fait que le journal intime a rapidement acquis une force médiatique sur les réseaux sociaux et le blogging a évolué.

Aujourd’hui, le blogging a subi une transformation incroyable au fil des ans. Des premiers journaux intimes numériques comme Skyblog aux plateformes sophistiquées d’aujourd’hui, les blogs sont devenus un moyen pour de nombreuses personnes de se connecter, de partager des expériences et de créer des communautés. Chaque blogueur, avec son style unique, contribue à cette mosaïque dynamique et diverse qu’est la blogosphère. Bien que l’histoire d’Internet ait commencé bien avant l’avènement des blogs, ces derniers ont révolutionné la prise de parole individuelle sur le web.

Les blogs ne se limitent plus aux simples journaux intimes : ils sont devenus des espaces de reportage, d’analyse, de critique et de partage de connaissances sur une multitude de sujets. Les blogueurs ont acquis une influence notable, rivalisant avec les médias traditionnels en matière d’actualité, de culture et d’éducation.

Rosia LAH ALHIN-InfoblogueuseTogohttps://www.infoblog.net
Rosia LAH ALHIN, infoblogueuse Togo. Crédit : Infoblog

Célébrons ensemble le blog, la magie des expressions du web

Dernièrement, le blogging a encore évolué avec l’avènement du format vidéo et podcast sur Internet. Le développement des réseaux sociaux a fortement mis en avant les vlogs, largement popularisés sur YouTube, TikTok et d’autres plateformes. Le principe reste le même : parler d’un sujet spécifique, mais au lieu d’écrire un texte, on exprime ses émotions et ses ressentis face à la caméra.

La Journée mondiale du blog va au-delà d’une simple tendance numérique ; c’est un hommage à notre désir inné de partager et de se connecter. À l’occasion de cette journée, saluons tous ces blogueurs qui, jour après jour, enrichissent notre quotidien avec leurs écrits, qu’ils soient informatifs, inspirants ou divertissants. Que nous soyons des lecteurs assidus ou des écrivains passionnés, célébrons ensemble la beauté et la puissance du blogging !


« Cotonou Ville Propre » : lancement du concours

Le 21 août dernier, à Cotonou au Bénin, la cérémonie de lancement du concours « Cotonou Ville Propre » a eu lieu, marquant une étape importante dans la lutte pour un environnement plus sain. Cette initiative, portée par l’ONG BÉNIN VILLES PROPRES en partenariat avec la mairie de et le ministère du Cadre de Vie et du Développement Durable, vise à sensibiliser et former la population à la protection de l’environnement.

concours "Cotonou Ville Propre"
concours « Cotonou Ville Propre »

Le projet, qui s’étend sur les 13 arrondissements de Cotonou, a été inauguré en présence du préfet du Littoral, du représentant du ministère du Cadre de Vie et du Développement Durable, et de nombreuses autres personnalités. Le maire de Cotonou, présent à l’événement, a salué cette initiative en déclarant : « Cette initiative est louable, car la salubrité est un défi majeur pour le développement durable de notre commune. »

Le projet, qui s'étend sur les 13 arrondissements de Cotonou, a été inauguré en présence du préfet du Littoral, du représentant du ministère du Cadre de Vie et du Développement Durable, et de nombreuses autres personnalités. Le maire de Cotonou, présent à l'événement, a salué cette initiative en déclarant : "Cette initiative est louable, car la salubrité est un défi majeur pour le développement durable de notre commune."
Crédit : Emmanel CODJO/concours « Cotonou Ville Propre »

Le concours « Cotonou Ville Propre » est une initiative visant à sensibiliser les citoyens à l’importance de la propreté urbaine. Ce concours encourage les habitants à adopter des comportements responsables pour maintenir leur ville propre et agréable. Les participants sont invités à mener des actions pour améliorer la gestion des déchets, promouvoir le recyclage et embellir les espaces publics de leurs arrondissements. Kadirath LAH AHLIN, la coordinatrice du projet, a exprimé sa fierté en ces termes : « C’est un immense honneur de porter le manteau de ce projet. La protection de l’environnement est une priorité et chacun de nous doit travailler à ce que nous ayons une ville propre et durable pour les générations futures. » Il faut noter que les meilleures initiatives seront récompensées, en offrant aussi une reconnaissance aux efforts individuels et collectifs.

concours "Cotonou Ville Propre"
Crédit : Emmanuel CODJO/concours « Cotonou Ville Propre »

Un évènement vecteur de cohésion

Ce concours est une excellente opportunité pour renforcer la cohésion sociale et l’engagement citoyen en faveur d’un environnement urbain plus sain et durable. Le concours « Cotonou Ville Propre » représente également un véritable défi pour les organisateurs, qui sont déterminés à aller jusqu’au bout. Cette initiative promet de mobiliser la communauté et de renforcer les pratiques durables, assurant ainsi un avenir plus vert pour Cotonou.


SAVOIRS ECOLOGIQUES TRADITIONNELS ET CHANGEMENTS CLIMATIQUES CHEZ LES NAGO DE LA COMMUNE DE POBE

  • Mémoire de Licence – Redigé par BARA Olohounto Gilbert Celèstin

Résumé – du Mémoire (version corrigée)

Les savoirs écologiques traditionnels sur le climat sont liés au comportement des espèces végétales et animales qui sont un déterminant des saisons. Le présent travail se propose d’étudier les savoirs écologiques traditionnels et changement climatique chez les NAGO de la Commune de Pobè.L’approche méthodologique adoptée s’articule autour des données utilisées, (à travers la documentation et les investigations socio-anthropologiques), le traitement des données et l’analyse des résultats obtenus grâce à l’approche P P S E. Au total, 80 personnes ont été enquêtées.Il ressort de cette recherche d’une part que, les espèces telles que : le palmier rônier, le baobab,le crapaud, le ver de terre etc. prédisent la saison des pluies et d’autre part, les éperviers, le rat, Chlomolora odorata, Vernonia amaygdalina et etc. prédisent la saison sèche mais, certainesespèces dépourvues de capacité selon 71 % des personnes enquêtées. Il faut noter de cette recherche que la population paysanne de Pobè développe des mesures d’adaptations pour pallier aux effets de ces changements. Au nombre de ces mesures il est important de noter les semis précoce, l’association des cultures, l’utilisation des engrais chimiques et l’organisation des cérémonies à l’endroit des divinités. Ces dernières permettent aux paysans d’améliorer leurs rendements.

Mots clés : Commune de Pobè, savoirs écologiques, changement climatique

Disponible ici SAVOIRS ECOLOGIQUES TRADITIONNELS ET CHANGEMENTS CLIMATIQUES CHEZ LES NAGO DE LA COMMUNE DE POBE

https://emmanuelcodjo.mondoblog.org/files/2024/07/cropped-EMMANUEL-CODJO.jpg
Mémoire de licence -bara gilbert – Version Finale


La fête de l’igname : un pilier culturel et économique du Bénin

La fête de l’igname, célébrée chaque année le 15 août au Bénin, est bien plus qu’un simple événement festif. Elle incarne un riche patrimoine culturel, un lien profond avec la terre et un moteur pour le développement économique du pays.

igname de benin
Crédit : EmmanuelCodjo/igname du benin 2024

Ce tubercule, au-delà de sa valeur nutritionnelle, est au cœur d’une tradition ancestrale qui unit les communautés et promeut des valeurs essentielles de partage et de solidarité. Née il y a 72 ans, la fête de l’igname trouve ses racines dans la fête de l’Assomption. Pour les peuples Mahi, elle marque le début de la nouvelle saison et est l’occasion de rendre grâce aux divinités pour les récoltes abondantes. Au fil des ans, elle s’est étendue à l’ensemble du pays, devenant un événement majeur du calendrier culturel béninois. Les rites, les danses et les chants traditionnels accompagnent la dégustation de l’igname pilée, plat emblématique de cette journée.

Igname, importance culturelle au Benin

Au-delà, l’igname est un aliment de base de l’alimentation béninoise, riche en nutriments essentiels. Sa consommation régulière contribue à une bonne santé et à une alimentation équilibrée. L’igname pilée, en particulier, est appréciée pour sa saveur et sa texture, et se décline en une multitude de recettes. Malgré son importance, la culture de l’igname au Bénin n’est pas sans défis. Les maladies des plantes, les conditions climatiques variables et l’accès limité aux financements et aux technologies modernes constituent des obstacles pour les agriculteurs.

A-t-il des innovations issue de l’igname au benin

Au Benin, des innovations ont vu le jour pour améliorer la productivité et la qualité de la production. Les variétés résistantes, les techniques de culture améliorées et les produits transformés à base d’igname offrent de nouvelles perspectives pour le secteur.

Bénédicta CODO TOAFODE, promotrice de CroustiEpice d'Afrique
Bénédicta CODO TOAFODE, promotrice de CroustiEpice d’Afrique

« La fête de l’igname célèbre nos racines culturelles et rassemble la communauté autour de ce tubercule emblématique, symbole d’abondance et d’unité. Les chips d’igname représentent pour moi une innovation passionnante, offrant une alternative savoureuse et croquante aux autres chips. En tant que productrice de chips de banane, de patate douce, de fruit à pain et maintenant d’igname, je suis ravie de relever ce défi et de promouvoir mon entreprise en introduisant ce produit unique. » Alors que, la fête de l’igname a un impact positif sur l’économie béninoise. Elle stimule l’activité agricole, favorise le développement des entreprises locales et contribue à l’amélioration des revenus des agriculteurs. De plus, les innovations dans la filière de l’igname permettent de prolonger sa durée de vie et d’en diversifier les débouchés, renforçant ainsi la sécurité alimentaire et l’adaptation au changement climatique. La fête de l’igname est un événement multidimensionnel qui reflète la richesse culturelle du Bénin, les défis de l’agriculture africaine et le potentiel d’innovation pour un développement durable.


Ousmane Sonko au Mali, que retenir de sa visite

La récente visite du Premier ministre sénégalais Ousmane Sonko au Mali a marqué un tournant significatif dans les relations entre Dakar et Bamako. Cette visite, qualifiée de « travail, d’amitié et de fraternité », a permis de renforcer les liens entre les deux nations, particulièrement dans un contexte régional complexe marqué par des défis sécuritaires et politiques.

Ousmane Sonko a été accueilli chaleureusement par son homologue malien, Choguel Maïga, et le président de la Transition, le colonel Assimi Goïta. Lors de cette visite, Sonko a rendu hommage aux soldats maliens tombés au front, soulignant ainsi la solidarité du Sénégal envers le Mali. Il a également réaffirmé que « personne ne pourra passer par le Sénégal pour déstabiliser le Mali », une déclaration forte qui témoigne de l’engagement du Sénégal à soutenir ses voisins sahéliens. Sur le plan politique, cette visite s’inscrit dans une dynamique de rapprochement entre les pays membres de l’Alliance des États du Sahel (AES), une organisation prônant l’indépendance totale de l’Afrique et la rupture avec les anciennes puissances coloniales. Sonko a plaidé pour le retour du Mali, du Niger et du Burkina Faso au sein de la CEDEAO, malgré les tensions actuelles avec cette organisation régionale.

La gouvernance politique en Afrique, un poids de cohésion

En termes de gouvernance politique en Afrique, cette visite illustre la volonté des nouveaux dirigeants africains de renforcer la coopération régionale et de promouvoir une gouvernance plus autonome et solidaire. Les défis sécuritaires, économiques et politiques nécessitent une approche concertée et une solidarité accrue entre les nations africaines. La visite de Sonko au Mali est un exemple concret de cette nouvelle dynamique, où les leaders africains cherchent à construire des alliances solides pour faire face aux défis communs. Il faut souligner que la visite de Sonko au Mali symbolise un pas vers une Afrique plus unie et résiliente, prête à relever les défis de la gouvernance et de la sécurité avec une vision panafricaine renouvelée.


Elaboration de la vision Bénin 2060 : Recueil des contributions du parlement

A l’instant, le processus de définition de la vision du Bénin pour 2060 avance pour un avenir prospère et équilibré. Après avoir déployé des équipes de l’INStaD pour recueillir les avis des citoyens sur les progrès du pays depuis 2000 et leurs attentes pour 2060, le Ministère du Développement et de la Coordination de l’Action Gouvernementale, dirigé par Abdoulaye Bio Tchané, a envoyé, ce mardi 13 août 2024, un groupe d’experts au Palais des Gouverneurs à Porto-Novo pour échanger avec les députés.

Destination pour la vision benin 2060 du gouvernement de la rupture M. Patrice TALON

Ces experts ont recueilli les perspectives et aspirations des parlementaires afin d’alimenter le rapport diagnostic stratégique du système béninois dans divers domaines tels que l’économie, le social, la politique, l’environnement, la culture, la technologie, les infrastructures, la santé, l’éducation et la sécurité. Plusieurs députés ont ainsi pu exprimer leurs opinions sur cette démarche. L’honorable Assan Seïbou a souligné que le plan Bénin Alafia 2025 n’a pas atteint ses objectifs, principalement en raison du rôle limité joué par le secteur privé dans la création de richesses. Il a proposé que, pour 2060, le secteur privé prenne ses responsabilités de créateur de richesses tandis que l’État se concentre sur son rôle de régulateur. Il a également insisté sur la nécessité de protéger le « Made in Bénin » pour promouvoir l’industrie nationale et d’élargir les secteurs économiques au-delà du coton. En outre, l’He Seïbou a recommandé une réactivation du secteur bancaire pour soutenir efficacement les créateurs de richesses, avec une préférence pour des banquiers de développement plutôt que ceux strictement commerciaux.

Sabi Karim Alassane/vision Benin 2060

Assamblée Nationanle du Bénin/vision benin 2060 ce mardi 13 août 2024 à Porto-Novo

Sabi Karim Alassane rêve d’une économie béninoise fortement industrialisée et orientée vers l’exportation. Imorou Taïrou, quant à lui, a exprimé des inquiétudes concernant la privatisation excessive et ses impacts potentiels sur l’accès à l’eau et à l’électricité, souhaitant une économie prospère basée sur l’industrialisation des produits locaux. Domitien N’ouémou a suggéré de renforcer les institutions économiques et de mettre l’accent sur la transformation locale des produits, évitant ainsi l’exportation de matières premières non transformées.

Perspectives Sociales et Politiques

Au niveau social, l’accent a été mis sur le développement de la solidarité nationale et le changement de mentalité pour respecter les biens publics. Orden Alladatin a souligné l’importance de promouvoir le travail acharné et la justice, tout en dépolitisant les questions sociales, y compris la prise en compte de la croissance démographique. Sur le plan politique, le débat a tourné autour de la démocratie et de la dictature. Victor Topanou a affirmé que, malgré ses imperfections, la démocratie reste le système le plus adapté pour le développement du Bénin. Assan Seïbou a plaidé pour un modèle démocratique multipartite contrôlé pour assurer le développement. Orden Alladatin a également soutenu que la démocratie, en tant que promotrice du développement, doit être le choix clair pour 2060. Il faut noter que d’autre domaine ont ete abordé par exemple :  les domaines de l’environnement, de la santé, de la sécurité, des infrastructures, de la technologie et de l’éducation, les experts du Ministère du Développement ont aussi récolté des contributions significatives des parlementaires pour enrichir le rapport diagnostic stratégique.

Vision Bénin 2060 position le pays comme un pilier clé d’avenir

La Vision Bénin 2060 est une initiative ambitieuse du gouvernement béninois visant à transformer le pays d’ici 2060, année marquant le centenaire de son indépendance. Cette vision repose sur plusieurs piliers clés : la paix, la réduction de la pauvreté et des inégalités, la lutte contre le changement climatique, et la promotion de l’emploi décent. Elle met également l’accent sur le développement du capital humain, l’inclusion financière, et l’innovation technologique, notamment l’intelligence artificielle. Le processus de formulation de cette vision implique une large participation des forces vives de la nation pour garantir une approche inclusive et durable. Cette vision vise à préparer un avenir radieux pour le Bénin, en renforçant ses capacités d’anticipation et d’action face aux défis nationaux et internationaux.


Change Makers Times : une Initiative Inspirante pour la Journée Mondiale de la Jeunesse 2024 au sein de FNEC

À l’occasion de la Journée Mondiale de la Jeunesse 2024, ODD TV en partenariat avec le Fonds National pour l’Environnement et le Climat-FNEC a organisé une activité exceptionnelle dénommée « Change Makers Times ». Cet événement, conçu pour célébrer et promouvoir les compétences des jeunes au service de la paix et du développement, a réuni plus de 50 participants, dont des militants environnementaux, des organisations de la société civile (OSC) et des activistes climatiques.

Change Markers Times
Change Markers Times by ODD.TV

L’initiative Change Markers Times, s’inscrit activement dans l’optique de renforcer et d’informer les jeunes sur les opportunités d’emploi vert. La jeunesse étant l’avenir du monde, il est crucial de la nourrir de toutes les compétences nécessaires pour bâtir un monde meilleur et durable. C’était dans la mi-journée de ce 12 Août 2024, la date qui mentionne la célébration de la jeunesse du monde entier avec un panel de discussion autour du thème « Les compétences des jeunes au service de la paix et du développement ». Les discussions ont porté sur les métiers du futur, les opportunités d’emplois verts pour les jeunes et l’entrepreneuriat vert. Cyrille Traoré, intervenant par vidéoconférence depuis la Guinée, a partagé ses perspectives sur le thème du panel et suggère qu’il faut renforcer les capacités des jeunes en investissant dans des programmes de formation, afin de leur permettre d’acquérir les compétences et connaissances nécessaires. Le Directeur Général de la FNEC, Apollinaire GNANVI, encourage également la jeunesse à s’engager dans la lutte contre le changement climatique. Il propose la mise en place de résidences d’écriture pour le montage de projets verts. Change Makers Times représente aujourd’hui une opportunité pour les jeunes de se familiariser avec les enjeux environnementaux, d’apprendre et d’agir en faveur de l’environnement, tout en trouvant des solutions concrètes aux défis climatiques. Puisque, la jeunesse est le pilier essentiel pour bâtir un monde plus équitable, où chaque habitant peut intervenir sans compromettre les générations futures par ses actions.

Change Markers Times by ODD.TV
Change Markers Times by ODD.TV

Change Makers times plus qu’un simple évènement, c’est également un moment de mieux d’orienter la jeunesse à devenir un acteur du changement. Cet évènement riche en partage de connaissance, Rodrigue OBOGNON, représentant de ENABLE TAAT, a ensuite abordé les opportunités d’emploi dans l’agriculture moderne et durable pour les jeunes. Son intervention a mis en lumière les possibilités offertes par l’agriculture durable pour créer des emplois verts et stimuler l’innovation parmi les jeunes.

Change Markers Times by ODD.TV
Pulchérie ADJOHA et Raoul NANADONVIDE comité d’organisation de change makers times / Crédit : Change Markers Times by ODD.TV

Pulchérie ADJOHA, avec son collègue initiateur de cet événement, se tient à notre disposition pour exprimer les motivations derrière ce projet.  »Merci pour la question. Change makers times est une initiative de ODD TV dans le cadre de ses activités de terrain prevues dans l’agenda de cette année. Mon collègue Raoul NANADONVIDE et moi avions en charge d’organiser un événement pour marquer la journée mondiale de la jeunesse de cette année 2024. L’idée de départ était de mettre en valeur nos contenus sur ODD TV ayant rapport aux jeunes en les projetant juste mais au cours de la confrontation des idée, nous avons pensé y ajouter un panel de discussion pour parler des défis liés aux jeunes, notamment le défi de l’emploi. Certes, le thème retenu à l’international pour la célébration de l’édition 2024 de la journée de la jeunesse a mis l’accent sur le progrès technique et le développement durable mais pour être en phase avec notre objectif, nous avons choisi faire le panel sur le thème de la journée des compétence des jeunes célébrée le 15 juillet passé. Ceci, parce que la question de la compétence au Bénin est d’une préoccupation majeure. »

Change Maker Times
Change Maker Times by ODD.TV & FNEC BENIN

À la fin de l’événement, les participants ont exprimé leur satisfaction et leur enthousiasme pour les opportunités présentées.  »C’est une immense joie pour moi de participer à cet evènement de ODD.TV une initiative qui réponse concrètement aux défis climatiques auxquels notre génération est confrontée. En informant et en formant les jeunes sur les emplois verts, nous leur donnons les outils pour devenir des acteurs du changement. Il est essentiel que la jeunesse soit au cœur de ces transformations pour garantir un avenir durable. » dixit Césaire Kodjo Sonou Président de l’OJECC-BÉNIN, une organisation des jeunes pour répondre aux aléas climatiques. L’événement « Change Makers Times » a non seulement célébré la jeunesse, mais a également inspiré les participants à devenir des acteurs du changement dans leurs communautés, en mettant en avant des solutions innovantes et durables pour un avenir meilleur. 


Festival International de la Culture et des Arts à Dangbo : une Célébration du Patrimoine Wémènou

La vallée de l’Ouémé s’apprête à vibrer au rythme du Festival International de la Culture et des Arts (FICA-Ségan), qui se tiendra à Dangbo. Cette édition promet d’être une célébration exceptionnelle du patrimoine culturel de la région Wémè, sous le thème « Patrimoine culturel de la région Wémè : enjeux et défis pour le développement local ».

FICA SEGAN ed.2024
FICA SEGAN ed.2024 à Dangbo / Crédit : EmmanuelCodjo

FICA une initiative des jeunes de la vallée de l’ouémé et soutenue par Agence de Déveleppement des Arts de la Culture – ADAC BENIN, dont l’objectif principal de ce festival est de promouvoir les patrimoines matériels et immatériels de la vallée de l’Ouémé, en mettant en lumière la mémoire des esclavages et en vulgarisant les talents culturels et artistiques, notamment ceux des jeunes. Le FICA-Ségan se veut une plateforme pour révéler les talents culinaires, vestimentaires, plastiques et visuels de la région, du Bénin et de l’Afrique en général. Le président du comité d’organisation a dévoilé un programme riche et varié qui promet d’attirer des visiteurs du monde entier. Parmi les activités phares, on retrouve :

– La grande caravane d’ouverture des cultes et rythmes ancestraux : Un défilé spectaculaire qui marquera le début des festivités.
– Un colloque scientifique : Des experts partageront leurs connaissances sur des sujets variés, offrant une perspective académique sur les enjeux culturels et de développement.
– Des masters class et panels de discussion : Animés par des maîtres dans leurs disciplines respectives, ces sessions aborderont des thèmes contemporains tels que l’entrepreneuriat et l’insertion professionnelle des jeunes, ainsi que les opportunités offertes par les métiers du numérique.
– Des sessions de réseautage : Pour établir des contacts précieux et favoriser les échanges entre les participants.
– Des visites touristiques : Pour découvrir les trésors de Dangbo et de ses environs, offrant une immersion dans la richesse culturelle locale.
– Des démonstrations et présentations des cultes ancestraux : Une occasion unique de découvrir les traditions spirituelles de la région.
– Des défilés de mode : Mettant en lumière le talent des mannequins locaux et internationaux.
– La soirée de l’humour et la nuit des contes : Pour des moments de détente et de divertissement.
– Des prestations artistiques : Groupes de percussions, ballets et autres performances envoûtantes qui transcenderont les frontières culturelles.
– L’exposition et vente dans les stands du Art’ : Un marché des arts où les visiteurs pourront découvrir et acheter des œuvres innovantes et inspirantes.

FICA Ed.2024
FICA SEGAN ed.2024 / crédit : EmmanuelCodjo

Après cette conférence, SODJINOUTI Simon Jude, président du comité d’organisation, s’est exprimé à notre micro : « C’est avec une immense joie que je préside le Festival International de la Culture et des Arts (FICA-Ségan), placé sous le thème « Patrimoine culturel de la région Wémè : enjeux et défis pour le développement local ». À travers ce festival, nous allons célébrer ensemble la richesse de notre héritage et la créativité des jeunes talents. Pendant cinq jours, Dangbo sera le cœur battant de la culture, réunissant des artistes, des adeptes de voduns comme le zangbéto, ainsi que des passionnés de la mode locale. Nous vous invitons à participer activement à cette fête unique et à découvrir les trésors de la vallée de l’Ouémé. »

Le FICA-Ségan promet d’être une célébration vibrante de la culture et des arts, rassemblant des talents du monde entier pour cinq jours d’échanges, d’inspiration et de création. FICA, l’occasion unique permettant au peuple des Wémènou plonger au cœur son patrimoine et de célébrer la diversité culturelle de la vallée de l’Ouémé. Le Festival International de la Culture et des Arts, est un événement crucial pour le développement de la commune qui mettra en lumière la richesse culturelle locale, attirant des visiteurs et des artistes de divers horizons. Cette affluence stimule l’économie locale, créant des opportunités pour les artisans, commerçants et prestataires de services. De plus, il favorisera la cohésion sociale en rassemblant les habitants autour de leurs traditions et en renforçant leur identité culturelle.

FICA au delà d’être un festival, c’est la preuve de l’engagement des jeunes de Dangbo

Ce festival est particulièrement remarquable, démontrent leur dynamisme et leur volonté de promouvoir leur patrimoine tout en adoptant des pratiques innovantes. Cette Iniiative active témoigne de leur désir de contribuer au développement durable de leur commune, en valorisant la culture comme levier de croissance économique et sociale. Ce festival est donc un symbole de l’avenir prometteur de Dangbo, porté par la jeunesse.


Planter des arbres pour compenser les émissions de CO2 : fake news et permis de polluer

Au lieu de diminuer à la source leurs émissions de CO2 pour limiter l’effet de serre et donc le réchauffement climatique, la plupart des acteurs se contentent de les compenser en constituant des stocks de carbone via la plantation d’arbres. C’est la fameuse « compensation carbone », populaire mais très insuffisante voire inefficace. Il faut que ces industries réduisent leurs émissions de CO2 et trouvent des solutions concrètes pour moins polluer.

planter des arbres
planter des arbres, action pour l’environnement / crédit : EmmanuelCodjo

Les projets de plantation d’arbres, peu coûteux et faciles à mettre en œuvre, sont devenus très courants au point que tous les acteurs (sociétés, associations, collectivités territoriales, ONG, institutions…) en abusent pour justifier leurs activités polluantes, s’affranchir de réductions à la source de leurs émissions et/ou pour séduire le grand public, emprunt d’un renouveau de la « nature ». En réalité, planter des arbres pour compenser les émissions de CO2 est une « Fake News » de vieille date.

Le verdict est que planter des arbres n’est pas une solution viable pour compenser nos émissions de CO2. Ce sont des propos fallacieux pour continuer à polluer sauvagement. Par exemple, au Bénin, la SOBEBRA déverse des milliers de tonnes de pollutions atmosphériques et sonores sans jamais prendre l’initiative de réduire ses émissions.

crédit : EmmanuelCodjo

Ainsi, de nombreuses associations, ONG, pétitions, et activistes « verts » sur smartphone surfent sur ces programmes de plantation pour se faire connaître et/ou en tirer des revenus, trop souvent de manière contre-productive en octroyant aux entreprises polluantes de véritables « permis de polluer ». Alors qu’il faut diminuer en amont ses émissions de gaz à effet de serre, on peut les compenser facilement en aval tout en « verdissant ». C’est en partie ma critique formulée : « cultiver des plantes puis stocker le CO2 qu’elles ont pris à l’atmosphère n’est pas une option viable pour contrecarrer les émissions non réduites provenant de la combustion des énergies fossiles. »

Il faut mettre fin à ce « permis de polluer » ou encourager ces industries pollueuses à trouver des solutions pour réduire les impacts environnementaux qui rendent malades les populations démunies, détruisent la couche d’ozone et créent d’autres effets néfastes sur la planète. Arrêtons de dire que planter un arbre contribue à réduire les émissions de CO2, c’est une « Fake News » pour déjouer la conscience de tous.

La plantation des arbres le 1er juin n’est qu’un acte d’hypocrisie, qui au final va agir sur nous, les pays et peuples moins avancés. Alors, si chaque organisation, ONG, association, coalition et activiste pouvait réfléchir à cet acte injuste, dont l’expression est devenue une poésie quotidienne, en mettant une forte pression sur ces industries pollueuses pour trouver des solutions concrètes. De même, si rien n’est fait ou si les COP continuent à se réunir, le pire va nous rattraper d’ici peu. Il est temps de passer du dialogue à l’action et mettre fin aux paroles irréalisables.

Que disent les OSC et jeunes activistes

« Planter des arbres aujourd’hui est une nécessité, une obligation pour l’humanité. Nous avons déjà un surplus de gaz à effet de serre à éliminer de notre planète, et les arbres jouent un rôle crucial dans ce processus. Ils agissent comme des séquestrateurs et des capteurs de CO2. Nous devons donc planter des arbres pour réduire les effets du réchauffement climatique. Ce n’est pas une opportunité pour les entreprises de continuer à polluer l’environnement sans rien, cela va au-delà. Le deux moyens d’atténuation qui existent sont la séquestration du CO2 par les écosystèmes forestiers et son élimination depuis la source, c’est-à-dire ne pas tout simplement émettre de CO2. » dixit Tabaraka Bio Bangana, Géographe consultant et Activiste engagé pour le climat au Bénin.

Pour la même cause, Youba Sokona vice-président du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC), est un fervent défenseur de la réduction des émissions à la source et critique les solutions de compensation inefficaces. Il n’est pas seul défenseur de la justice environnementale. Maîmouna ADAMOU alias Miss Climate jeune activiste Béninoise, Co-fondatrice du mouvement « YC4CA-Youth Coalition for Climat Adaptation », et coordonnatrice de Climate Clock Bénin, milite pour des actions concrètes et immédiates contre le changement climatique dans son pays et en Afrique. Ceci est la preuve de l’engagement de la jeunesse béninoise pour la justice climatique. L’ancienne ministre française de l’Environnement Madame Ségolène Royal a souvent souligné l’importance de réduire les émissions à la source plutôt que de se reposer sur des solutions de compensation. C’était lors d’un entretien exclusif

À LIRE

Est-ce que planter des arbres sauvera la planète ?

Au Benin, des OSC comme JVE BENIN & Ecoblog travaillent activement pour sensibiliser la population et les décideurs politiques à l’importance de réduire les émissions de CO2 à la source. En terme, il est impératif de mettre fin à l’illusion que la plantation d’arbres peut à elle seule résoudre le problème des émissions de CO2.


Festival International Zogben 2024 : Un pont entre les cultures

Du 02 au 04 août 2024, l’arrondissement de Houègbo-Agon, dans la commune de Toffo, département de l’Atlantique, a vibré au rythme de la quatrième édition du Festival International Zogben. Cet événement, initié par Imelda Bada, présidente du festival, avait pour objectif de promouvoir la compréhension et les échanges entre les différentes communautés.

4ème Édition du festival international Zogben
4ème Édition du festival international Zogben à Houegbo-Agon TOFFO / Crédit : emmanuelcodjo

Sous le thème « Du cultuel au culturel : les limites », le festival a offert une plateforme unique pour explorer les intersections entre les pratiques religieuses et les expressions artistiques. Pendant trois jours, les festivaliers ont eu l’occasion de découvrir et de célébrer les multiples facettes de la culture béninoise à travers une programmation riche et variée.

4ème Édition du festival international Zogben
4ème Édition du festival international Zogben / Crédit : Emmanuelcodjo

Les festivaliers ont également eu l’opportunité de participer à des ateliers sur le fâ, un art divinatoire traditionnel, et de déguster des mets patrimoniaux. La soirée de distinction a récompensé les personnalités et les initiatives qui contribuent à la préservation et à la promotion du patrimoine culturel béninois. L’un des principaux objectifs du Festival International Zogben est de renforcer l’unité et la cohésion nationale à travers la célébration de l’héritage commun. En attirant des visiteurs nationaux et internationaux, le festival vise à positionner le Bénin comme une destination culturelle de choix. Sur le plan économique, il stimule l’économie locale en offrant une vitrine aux artisans, commerçants et entreprises locales.

Présidente du comité d'organisation du FIZ A. Imelda BADA
Présidente du comité d’organisation du FIZ A. Imelda BADA

Imelda BADA, présidente du festival, a exprimé sa satisfaction quant à la réussite de cette édition. « Nous avons réussi à créer un espace de dialogue et de partage où les différences sont célébrées et les frontières abolies. Le festival a permis de renforcer les liens entre les communautés et de promouvoir une vision commune de l’humanité », a-t-elle déclaré

Une réelle réussite

Les impressions des participants ont été largement positives. Ruth LOKO, participante et promotrice de Alkebulane Media venu de Cotonou, a partagé son enthousiasme « C’est ma première fois au Festival Zogben et je suis impressionné par la richesse culturelle de notre pays. Les échanges avec les autres participants m’ont permis de mieux comprendre et apprécier notre patrimoine commun. »

Ruth LOKO, participante/promotrice de Alkebulane Media
Ruth LOKO, participante/promotrice de Alkebulane Media

Perpétue Bada, une artisane locale en tricotage, a souligné l’impact économique du festival « Grâce au festival, j’ai pu vendre mes produits à un public plus large et faire connaître mon travail. C’est une opportunité incroyable pour nous, artisans locaux. »

Le Festival International Zogben 2024 a été un véritable succès, tant sur le plan culturel qu’économique. En célébrant la diversité et en encourageant les échanges entre les communautés, il a contribué à renforcer l’unité nationale et à promouvoir le Bénin comme une destination culturelle incontournable. Les résultats attendus après le festival sont prometteurs, avec une économie locale dynamisée et des liens communautaires renforcés. Imelda BADA et les participants peuvent être fiers de cette édition qui restera gravée dans les mémoires comme un moment de partage et de célébration de la richesse culturelle béninoise.